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Solita S

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1 août 2009

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Continuons à passer au crible les stéréotypes de la société : aujourd'hui, la femme se doit d'être belle, et d'une certaine façon. L'idéal féminin que les femmes visent (car les hommes en ont fréquemment un tout autre) est celui de déesse menue (pour ne pas dire maigre) au cheveux longs, blonds, lisses, au bronzage délicatement homogène et aux jambes d'environ un mètre de long, sans oublier d'être parfaitement à la mode et populaire. Forcément, quand on est petite, brune, les cheveux bouclés et la peau blanche aux tâches de rousseurs innombrables, la tâche se complique. J'ai ainsi vu beaucoup d'amies se faire une teinture platine, une défrisage soi-disant permanent, des UV toute l'année et... des régimes plus que farfelus. Le dernier en date qu'on m'ait indiqué est le régime "carotte" : pendant une semaine, on ne mange que des carottes, crues, cuites, au petit déjeuner, au goûter afin de non seulement maigrir mais aussi d'obtenir ce fameux et délicat hâle de bronzage (les effets secondaires sont : paume des mains orange, un allongement des dents de devant - une erreur c'est introduite dans cette liste à vous de la trouver). Personnellement, la peur de ressembler à un lapin orange m'a dissuadé de suivre ce régime, et je me suis contentée de mes pastilles Oenobiol "avant-soleil" et de mes cinq fruits et légumes par jour. Et puis quoi? Je vous l'accorde, avoir des bourelets n'est pas agréable (en maillot de bain notamment), mais se tenir droite peut suffir à les minimiser. Etre dodue, c'est être sexy, tous les hommes ne fantasment pas sur les Kate Moss, loin de là. L'objectif est d'être bien dans sa peau. Et puis, la mode changera : la tendance à la rentrée est aux cheveux frisés qui prennent du volume, j'espère que votre défrisage n'est pas trop récent...
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4 mars 2009

On est tous un peu superficiel.

Une scène m'a impressionnée ce matin dans le bus. Et elle m'a même menée à penser que tout le monde était superficiel.
Il pleuvait. Une demoiselle entre, et se met devant moi, mais de profil (il faut comprendre, aucune de nous deux n'était assise). Elle se frotte les yeux. "Pleure-t-elle ?" me dis-je, moi qui me désespère toujours du malheur autour de moi. Eh non, bien sûr que non, c'était trop naturel, de pleurer : elle vérifiait que son mascara n'avait pas coulé à cause de la pluie. C'est le même genre de choses que les groupes Facebook "J'aime pas la pluie parce que ça fait des frisottis". Il est d'ailleurs difficile d'expliquer à quelqu'un que non, il ne peut pas venir avec nous sous le parapluie car, à trois, tout le monde est mouillé, et que votre lissage très récent ne supporte pas l'humidité de près ou de loin. Quand on pleure (je ne m'exclue pas!), quand on pleure, au cinéma ou pour d'autres raisons (...) la première chose que l'on pense n'est pas "Dieu! J'espère que mon maquillage n'a pas coulé! Et dire que je ne peux même pas vérifier dans cette salle si noire!".

J'admire les filles si parfaites qu'elles ne pleurent jamais, ou n'ont pas besoin d'être maquillées pour être belle, dont les cheveux ne frisottent pas mochement lorsqu'il pleut, et, surtout, qui peuvent se laisser sécher les cheveux très naturellement, sans avoir peur de ne ressembler à rien, après les cours de piscine (ah les souvenirs du lycée). Chacun ses modèles dans la vie!
25 février 2009

Bronzer avec une lampe de bureau ?

Le printemps approche, mais ce n’est, pour une parisienne digne de ce nom (et célibataire, de préférence) pas du tout synonyme de joie, de bonne humeur… Il y a certes du soleil, on ne peut le nier, il fait certes plus beau, les oiseaux chantent certes plus fréquemment, mais pour nous, le surnom qu’on lui a bêtement attribué, à savoir « saison des amours » nous effraie ; et on se rend tout de suite compte de l’impact et des conséquences de ce nom, fâcheux pour le moins. « Saison des amours » signifie le meilleur pour les couples heureux ; certaines peuvent y voir un espoir (une légende disant de même que les couples se forment plus facilement quand l’air se réchauffe – dans tous les sens du terme), mais la plupart, lucides, savent qu’il va falloir être au top. Qu’il va falloir montrer ses jambes, tout comme les mannequins, qui s’exhibent désormais même dans les rues (cf. vitrine du magasin Etam rue de Rennes où Natalia Vodianova se pavane en petite tenue, pour le dégoût de celles qui partent travailler, et croise sa poitrine à 8h du matin). Mais les mannequins ont toujours cet avantage sur nous : leurs jambes, certainement pour les besoins des défilés, sont bronzées toute l’année. Les shootings aux Bahamas doivent certainement aider, mais quand même ! Bien sûr, il ne faut pas avoir honte : tout le monde est dans le même cas. Sauf la pétasse du bureau, qui elle est toujours parfaite ; mais la plupart des gens ont le même problème. Alors on prend son courage à deux mains, et on se dit qu’on ira sous les UV faire du bronzage artificiel (en fait, on se le dit chaque année, mais, tout comme le RDV chez le dentiste, on n’aura jamais le temps – même si ce n’est pas pour les mêmes raisons). La résolution est prise, mais l’action n’est pas là. Toujours de bonnes excuses, qu’on s’inflige à soi-même pour ne pas être trop déçue quand on en vient à se découvrir les jambes pour la première fois depuis 6 mois. Alors on passe aux essais : le bronzage à la lampe de bureau : après tout, c’est le même principe que les lampes de chez l’esthéticienne, non ?
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